Un chapitre se ferme pour le paysage audiovisuel suisse avec l'annonce du départ à la retraite du chef des sports de la RTS, Massimo Lorenzi. Après 37 ans de carrière, cet emblématique figure du journalisme sportif suisse tirera sa révérence à la suite des Jeux olympiques d'hiver de 2026.
Massimo Lorenzi, qui a marqué de son empreinte le monde du sport télévisé, partage sa gratitude pour une carrière riche et variée, insistant sur l'importance du service public pour la cohésion nationale. La succession à ce poste clé est attendue pour l'été 2025, alimentant la curiosité quant à l'avenir de la couverture sportive à la RTS.
Adieu à une icône du journalisme sportif
Une carrière exceptionnelle
Massimo Lorenzi est une figure incontournable de la télévision suisse. Son parcours professionnel débute au journal «La Suisse» avant de se poursuivre à la Télévision Suisse Romande (TSR) en juin 1989. Il y a occupé diverses fonctions, de la collaboration aux «TJ Midi» et «TJ Nuit», à la présentation du journal principal, le «TJ Soir » (actuel 19h30), de 1993 à 1998.
Un acteur du changement
En plus de ses contributions à l'information quotidienne, Lorenzi a été un acteur clé dans le lancement de magazines tels que «Viva», «Autrement dit» et «La tête ailleurs». Sa passion pour le journalisme s'est aussi traduite dans son implication avec «Passe-moi les jumelles» et dans le tutorat des stagiaires. L'Italien d'origine, né en 1961, a également co-produit et co-présenté l'émission «Infrarouge».
La consécration sportive
La nomination de Massimo Lorenzi au poste de rédacteur en chef des sports intervient après l'Euro 2008. Il a depuis dirigé la couverture des Jeux olympiques 2010 et a joué un rôle fondamental dans la fusion des rédactions sportives à l'occasion de la création de la RTS, unifiant télévision, radio et digital.
L'héritage d'un visionnaire
Massimo Lorenzi laisse derrière lui un héritage de qualité journalistique et de dévouement à l'information sportive. Sa vision a non seulement façonné le paysage médiatique suisse mais a également établi un standard pour le futur du journalisme sportif au sein de la RTS. L'annonce de sa retraite soulève des questions sur la continuité et l'innovation dans la couverture sportive qui a été sa marque de fabrique.
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