La récente déclaration de Stefanos Tsitsipas soulignant la lourdeur des tournois Masters 1000 s'étendant sur deux semaines a relancé le débat sur le format optimal pour ces compétitions de haut niveau. Le joueur grec, connu pour ses performances sur le circuit ATP, a exprimé ses préoccupations concernant l'équilibre entre compétition et récupération pour les athlètes.
La prise de position de Tsitsipas intervient dans un contexte de changements significatifs dans l'organisation des Masters 1000, où l'on constate un glissement du format traditionnel d'une semaine vers des durées plus étendues. Cette évolution soulève des questions quant à l'impact sur la qualité du jeu et le bien-être des joueurs.
L'exception devenue une norme
La critique de Tsitsipas
Le 12e joueur mondial, Stefanos Tsitsipas, n'a pas mâché ses mots en qualifiant les Masters 1000 de deux semaines de « corvée ». Ces commentaires ont fait écho à ceux de l'ancien numéro un mondial, Andy Roddick, qui a également critiqué le rallongement de ces tournois. Pour Tsitsipas, la charge de matchs consécutifs et l'absence de temps pour un entraînement intensif hors des courts sont préjudiciables à la performance des joueurs.
Les conséquences de l'allongement
Selon le triple vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo, l'allongement des tournois a entraîné une baisse de la qualité du jeu. Il met en avant l'exemple du Masters 1000 de Paris, qui se distingue en restant fidèle à la durée d'une semaine, proposant ainsi un format « passionnant et facile à suivre ».
La tendance vers l'extension
Les Masters 1000 d'Indian Wells et de Miami, organisés en mars, ont traditionnellement duré deux semaines. Cependant, cette exception s'étend désormais à d'autres tournois tels que ceux de Rome, Madrid et Shanghai, qui passeront à 12 jours de compétition dès 2023. À l'horizon 2025, les Masters 1000 de Cincinnati et du Canada suivront cette tendance, laissant seulement ceux de Monte-Carlo et de Paris sur une semaine.
Le débat sur le calendrier
La question de l'allègement du calendrier est centrale dans cette discussion. Tsitsipas considère que l'extension de la durée des Masters 1000 est un pas en arrière si l'objectif est de rendre le calendrier plus gérable. Il exprime sa frustration en suggérant que l'ATP tente de réparer ce qui n'était pas cassé, ce qui soulève des problèmes quant au bien-être des joueurs et à la gestion de leur emploi du temps.
Une opinion changeante?
Il est intéressant de noter que Tsitsipas avait précédemment exprimé un sentiment différent, comme l'a souligné Stan Wawrinka sur le réseau social X. Il y a deux ans, Tsitsipas avait déclaré apprécier l'idée d'allonger les tournois lors d'une discussion avec Andrea Gaudenzi, le président de l'ATP. Ce revirement met en lumière la complexité des opinions des joueurs face aux évolutions du circuit professionnel.
