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Krach de PrimeEnergy: Fäh réfute les accusations


Laurin Fäh se défend dans la crise de PEC, insistant sur des remboursements en cours et un échange financier bilatéral.

Krach de PrimeEnergy: Fäh réfute les accusations

Le krach de PrimeEnergy Cleantech (PEC), entreprise émettrice d'obligations vertes, secoue le monde financier et laisse des centaines d'investisseurs dans l'incertitude. Au cœur de cette tourmente, Laurin Fäh, actionnaire majoritaire de la société, se défend contre les accusations portées à son encontre. Alors que la faillite guette PEC, Fäh s'emploie à clarifier la situation financière complexe et à dissiper l'image du "méchant" que d'autres lui attribuent.

À travers ses récentes déclarations, Laurin Fäh offre un autre regard sur les événements menant à la crise actuelle. Contestant les accusations de mauvaise gestion, il insiste sur le fait que l'argent ne transitait pas de manière unilatérale, mais faisait plutôt l'objet d'échanges réciproques entre lui et PEC. Cette défense met en lumière les nuances d'une affaire qui pourrait ne pas être aussi univoque qu'elle paraît au premier abord.

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L'argent en Mouvement: Un Va-et-Vient Financier

Face aux reproches de Bertrand Piccard et Khalid Belgmimi, Laurin Fäh se défend en soulignant que sa relation financière avec PEC était dynamique et bilatérale. Il rappelle avoir, à un moment donné, prêté plus d'argent à la société que ce qu'il en avait emprunté. Sur les 19,5 millions prêtés à l'entreprise, il déclare avoir déjà remboursé une partie significative, comprenant 3,2 millions en cash et 3,18 millions en compensations, avec des compensations supplémentaires prévues.

La Question du Garant et des Remboursements

Concernant le prêt et les garanties associées, Fäh rectifie les faits en précisant que le garant s'acquitte de ses remboursements sur cinq ans, avec des paiements déjà en avance. Il réfute ainsi les allégations selon lesquelles le garant aurait cessé de payer, en affirmant qu'il a reçu des assurances verbales de la continuation du soutien de ce dernier.

La Régulation Financière en Cause

L'actionnaire majoritaire critique également le changement de position de la FINMA, l'autorité de régulation des marchés en Suisse, qui a imposé à PEC de suivre des règles bancaires plus strictes après les avoir exemptés initialement. Ce revirement, selon lui, a contribué à la situation difficile de l'entreprise qui avait opéré jusque-là avec plus de flexibilité.

Une Direction Critiquée et des Circonstances Personnelles Difficiles

Laurin Fäh pointe du doigt le manque de soutien managérial autour de Khalid Belgmimi, le CEO de PEC, et suggère que son optimisme et son manque de prudence dans la gestion de l'entreprise ont joué un rôle dans les défis rencontrés. Par ailleurs, il révèle que ses propres problèmes de santé, une lutte contre un cancer des amygdales, l'ont empêché de superviser adéquatement la situation.

L'espoir demeure pour les Investisseurs

Malgré les difficultés, Fäh reste optimiste quant à la possibilité pour les investisseurs de récupérer une grande partie de leur investissement. Il évoque les actifs solaires de l'entreprise et ses filiales en Allemagne, au Portugal et en Hongrie, comme des opportunités pour redresser la barre si les actifs sont bien vendus par la direction et le mandataire de PEC.