Dans un acte de vengeance post-licenciement, un ancien employé de Disney s'est retrouvé au cœur d'une controverse juridique. Accusé d'avoir piraté le système de restauration de l'un des plus célèbres parcs d'attractions au monde, il aurait manipulé les informations essentielles, impactant ainsi les clients et l'entreprise.
Michael Scheurer, l'ex-employé en question, faisait autrefois partie de l'équipe responsable de la publication des menus de Disney World, en Floride. Son licenciement, qualifié de tumultueux, semble être le catalyseur d'une série d'actions menaçantes pour la santé des visiteurs de parcs et la tranquillité de son ancien employeur.
L'ombre d'une vengeance numérique plane sur Disney
Des Menus Modifiés avec Malveillance
Selon les accusations portées devant la justice, Scheurer aurait délibérément modifié des informations critiques sur les menus des restaurants Disney. L'incident est rapporté par NBC Miami, où il est mentionné que l'ex-employé a non seulement changé les prix et ajouté des injures aux menus, mais a également falsifié les indications relatives aux allergènes. Ces actes auraient pu présenter un risque sérieux pour les clients allergiques, surtout en cas de mention erronée de l'absence de cacahuètes dans les plats.
Un Piratage qui Déraille
Les employés de Disney ont pris conscience du piratage lorsque la typographie de tous les menus a été subitement convertie en Wingdings, rendant toute la base de données inutilisable. Cette action a contraint la société à suspendre son logiciel de gestion des menus pendant deux semaines, le temps de résoudre les problèmes engendrés par les modifications de Scheurer. En septembre, une intervention du FBI a mené à la saisie de quatre ordinateurs lors d'une perquisition au domicile de l'ancien employé.
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Accusations et Défense
Outre les modifications des menus, Scheurer est également accusé d'avoir hacké les comptes de 14 anciens collègues et d'avoir conservé illicitement leurs informations personnelles. Toutefois, l'accusé nie ces allégations et contre-attaque en avançant que son handicap aurait pu influencer la décision de Disney de le licencier. Il admet cependant avoir accédé au système informatique de l'entreprise post-licenciement, mais affirme que c'était uniquement pour consulter ses propres fiches de paie et documents financiers.
«Les plaignants reconnaissent que personne n'a été blessé ou touché. J'ai hâte de présenter la version de l'histoire de mon client», déclare David Haas, l'avocat de Scheurer. Alors que l'affaire est encore en cours, l'issue judiciaire de cette confrontation reste incertaine.
