Une tragédie a frappé la ville de Quetta, capitale de la province troublée du Baloutchistan au Pakistan, où une explosion meurtrière a coûté la vie à plus de vingt personnes samedi matin. La gare centrale, habituellement un lieu de transit et de retrouvailles, s'est transformée en scène de désolation après qu'un acte de violence a brisé la quiétude matinale.
Des témoins oculaires et les autorités locales ont rapporté une scène chaotique, marquée par des cris, de la fumée et des débris, dans les instants qui ont suivi l'explosion retentissante. L'Armée de libération baloutche (BLA), un groupe militant qui lutte pour l'indépendance du Baloutchistan, a revendiqué l'attaque, laissant présager une escalade dans les tensions qui rongent la région depuis des années.
Attaque sanglante à la gare de Quetta
Le bilan de l'attaque
La tragédie a frappé lorsque le quai de la gare s'est brusquement transformé en zone de guerre. Au moins 26 personnes ont perdu la vie, dont 14 soldats, tandis que 60 autres ont été blessées, selon un responsable de la police locale. L'Armée de libération baloutche (BLA) a rapidement revendiqué l'attentat, ciblant une unité militaire en transit. Les attaques dans la région, bien que fréquentes, ont rarement atteint un tel niveau de violence.
Enquête et réponses initiales
Les forces de l'ordre sont immédiatement entrées en action pour déterminer les circonstances exactes de l'explosion. Initialement pensée comme étant causée par un engin explosif dissimulé, les enquêteurs envisagent désormais la piste d'un attentat-suicide, selon Mohammed Baloch, un responsable de la police. Sur place, les secours et les pompiers s'affairaient à porter assistance aux victimes, tandis que les forces de sécurité sécurisaient la zone.
Répercussions et contexte politique
Le Baloutchistan, province riche en ressources mais négligée, est depuis longtemps le théâtre de tensions ethniques et de revendications séparatistes. Le groupe séparatiste baloutche, en particulier le BLA, a mené de nombreuses attaques contre les forces de sécurité et les civils, en particulier ceux issus du groupe ethnique des Pendjabis. Ces derniers sont souvent perçus comme ayant une influence disproportionnée au sein de l'appareil d'État pakistanais, ce qui alimente le ressentiment parmi les Baloutches.
Conséquences humanitaires
Le docteur Wasim Baig, porte-parole de l'hôpital régional Sandeman à Quetta, a fait état de la réception de multiples blessés, témoignant de l'impact dévastateur de l'attaque sur les civils et les militaires présents. Les images de ballots abandonnés et de flaques de sang sur le quai de la gare ont été largement diffusées, soulignant l'urgence et la gravité de la situation.
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