À New York, un phénomène singulier a refait surface dans l'atmosphère post-électorale actuelle, marquée par le retour de Donald Trump sur la scène politique. C'est dans le cadre anonyme et souterrain du métro que des citoyens ont décidé de partager leurs émotions d'une manière unique : la "thérapie du Post-it".
Cette méthode d'expression collective a trouvé place sur les murs carrelés des couloirs de transit, où des Post-it colorés deviennent le support de messages personnels, reflétant l'inquiétude, mais aussi la résilience d'une partie de la population new-yorkaise.
Suite à l'élection de Trump, le retour de la «thérapie du Post-it»
Une tradition d'expression populaire
La "thérapie du Post-it" peut être vue comme un baromètre social, un espace où la parole se libère et où les New-Yorkais laissent libre cours à leurs préoccupations et espoirs. Initialement mise en place en 2016 par Matt Chavez, cette initiative a pris de l'ampleur avec l'élection de Donald Trump. À travers ces petits carrés adhésifs, des messages tels que "Soyons plus gentils" ou des questions poignantes comme "Est-ce que je vais être expulsé?" reflètent le climat émotionnel de la ville.
L'évolution d'une initiative citoyenne
Matt Chavez, créateur de ce mouvement, a vu son projet de "thérapie du métro" évoluer avec le temps. Initialement, il s'agissait d'échanges verbaux, mais face à l'impact de l'élection présidentielle, il a introduit l'utilisation des Post-it pour permettre une expression plus large. Cette méthode a voyagé au-delà des frontières de New York, atteignant d'autres villes américaines et même des pays européens comme la Belgique et la Suède.
Les réactions des New-Yorkais
La récente élection a ravivé les sentiments exprimés par le biais des Post-it. Matt Chavez observe que les messages d'aujourd'hui portent davantage sur la peur et l'incertitude, mais également sur la force et la résilience. Ces notes adhésives, devenues symboles de solidarité et de soutien, sont le reflet d'une population qui cherche à se rassurer et à se mobiliser.
Esra Yalcin, une graphiste d'origine turque, témoigne de l'impact de cette initiative sur sa propre vie. Ayant participé à la "thérapie du Post-it" en 2016, elle revient cette fois avec sa fille, immortalisant le moment où celle-ci appose son message sur le mur. Ce geste, simple mais puissant, est un appel à la communauté à rester forte dans une période d'incertitude politique.
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