À l'approche du match de la Ligue des Nations entre la France et Israël, la capitale française se retrouve au cœur d'une controverse suite à l'annonce d'un gala de soutien pro-israélien prévu pour le 13 novembre. Cet événement, qui soulève d'importantes questions de sécurité et d'idéologie politique, intervient dans un contexte déjà tendu par des incidents récents impliquant des supporters de football israéliens à Amsterdam.
Le gala, organisé par le mouvement de droite Betar et le Mouvement des Etudiants Juifs Français (MEJF), est marqué par la présence annoncée du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, et de figures notoires de l'extrême droite, soulevant une vague de critiques et de préoccupations parmi les associations et partis de gauche en France.
Polémique autour d'un gala pro-israélien à Paris
Le contexte de l'événement
Le rassemblement intitulé "Israël is Forever" est présenté comme un acte de solidarité avec l'État d'Israël, en réaction aux actes antisémites et à la violence opposée aux supporters israéliens lors d'un match de football à Amsterdam. Les organisateurs, affirmant leur identité sioniste, ont exprimé leur indignation face aux événements récents et ont appelé à un rassemblement qui, selon eux, témoigne de la résilience et de la fierté de la communauté juive.
La controverse
La présence de Bezalel Smotrich, figure controversée de l'extrême droite israélienne, ainsi que celle d'autres personnalités politiques de même tendance, est au centre des critiques. Des associations, des syndicats et des partis de gauche en France ont publiquement dénoncé cet événement, le considérant comme une provocation à la veille d'un match international déjà classé à haut risque.
Les mesures de sécurité
En réponse à ces tensions et à la menace posée par les extrémistes, les autorités françaises ont pris des mesures de sécurité exceptionnelles. Un total de 4000 policiers et gendarmes sera mobilisé pour assurer la sécurité lors du match France-Israël. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a souligné lors d'une apparition sur BFMTV l'importance de ces dispositifs pour prévenir toute forme de violence ou d'incident.
Les réactions officielles
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a condamné les attaques à Amsterdam comme des actes antisémites. Il a réitéré l'engagement de son gouvernement à protéger les citoyens israéliens et à lutter contre l'antisémitisme et le terrorisme, en mettant en place des mesures de protection pour les événements sportifs. Dans le même temps, Yigal Brand, président de l'organisation du Betar mondial, a réaffirmé la détermination de la communauté à se rassembler et à soutenir Israël face à toute forme d'hostilité.
