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2024 en passe de battre le record de chaleur


Alerte de l'OMM : l'année 2024 pourrait devenir la plus chaude, menaçant les objectifs de l'Accord de Paris.

2024 en passe de battre le record de chaleur

Alors que les dirigeants mondiaux se réunissent à Bakou pour la COP29, une annonce alarmante vient souligner l'urgence climatique : l'année 2024 est sur le point de devenir la plus chaude jamais enregistrée, mettant en évidence le péril dans lequel se trouvent les objectifs de l'Accord de Paris. Cette révélation intervient alors que l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a consolidé des données préoccupantes reflétant une tendance de réchauffement global sans précédent.

La secrétaire générale de l'OMM, Celeste Saulo, a mis en garde contre une « nouvelle réalité » façonnée par des événements météorologiques extrêmes. Ces phénomènes, incluant des tempêtes tropicales de plus en plus violentes et des sécheresses prolongées, ne sont pas seulement des anomalies passagères mais des indicateurs d'un avenir qui pourrait s'avérer dévastateur si des actions concrètes ne sont pas rapidement entreprises.

L'année 2024 record

Une décennie de chaleur extrême

Les données rassemblées par l'OMM, en collaboration avec six bases de données internationales, révèlent que la période allant de 2015 à 2024 est en passe de devenir la décennie la plus chaude qui ait jamais été mesurée. Le service européen Copernicus a signalé que les températures moyennes mondiales pour le mois d'octobre étaient si élevées qu'elles posent les bases pour que 2024 établisse un nouveau record annuel, surpassant les températures déjà records de l'année précédente.

La perspective de l'Accord de Paris

Face à ces chiffres inquiétants, la question se pose : l'objectif de limiter le réchauffement mondial à 1,5°C est-il encore atteignable ? Selon l'OMM, il est primordial de ne pas considérer les années isolément mais de faire une moyenne sur une période de 20 ans. Actuellement, cette moyenne se situe à 1,3°C au-dessus des niveaux préindustriels, ce qui suggère que l'objectif de l'Accord de Paris n'est pas encore hors de portée.

Importance de chaque fraction de degré

Celeste Saulo met en avant que bien que les variations de température globale puissent être influencées par des phénomènes naturels tels que El Niño et La Niña, il est crucial de reconnaître que « chaque fraction de degré de réchauffement compte ». Cela signifie que même les plus petites augmentations de température peuvent avoir des conséquences significatives et doivent être prises en compte dans les efforts globaux pour contrer le changement climatique.

Objectif manqué?

Le débat persiste quant à savoir si l'humanité a irrévocablement manqué l'objectif de contenir le réchauffement à 1,5°C. Cependant, l'OMM souligne que les anomalies météorologiques ne doivent pas être confondues avec la tendance à long terme qui définit les objectifs de l'Accord de Paris. L'accent est mis sur l'importance de ne pas perdre espoir et de continuer à lutter contre le réchauffement climatique avec détermination et actions concrètes.

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