La capitale géorgienne, Tbilissi, a été le théâtre d'une manifestation, guidée par la jeune militante écologiste Greta Thunberg, dénonçant le climat d'autoritarisme qui, selon elle, pèse sur certains pays du Caucase. En effet, Greta Thunberg, connue pour son engagement inébranlable en faveur du climat et de la démocratie, a mis en lumière les défis politiques et environnementaux auxquels ces régions sont confrontées.
Le rassemblement a coïncidé avec la tenue de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, où des représentants de près de 200 pays se sont réunis pour discuter des moyens d'intensifier la lutte contre le changement climatique. Cependant, l'activiste suédoise a critiqué l'événement, l'accusant de n'être qu'une façade pour des pays qui, tout en prétendant adhérer aux objectifs écologiques, continuent de réprimer les voix dissidentes et d'exploiter leurs ressources.
Greta Thunberg à Tbilissi : Un Signal d'Alarme sur l'Autoritarisme et l'Écologie
Avec les manifestants antigouvernementaux
Lundi soir, une foule de manifestants a rejoint Greta Thunberg sur la place de la Liberté à Tbilissi. Les pancartes brandies par les participants étaient autant de messages de soutien aux 300 prisonniers politiques détenus en Azerbaïdjan, et d'appels à la démocratie en Géorgie. La mobilisation de ces dernières semaines en Géorgie, consécutive aux résultats controversés des élections du 26 octobre, témoigne d'une insatisfaction populaire face à un pouvoir jugé pro-russe et éloigné des aspirations européennes de la population.
«Une COP29 qui sert de façade»
Greta Thunberg a vivement critiqué la manière dont la COP29 est utilisée par l'Azerbaïdjan comme un écran de fumée pour masquer ses actions autoritaires. Dans un message sur le réseau social X, elle a souligné l'ironie d'un pays qui, sous couvert de verdissement, renforce son contrôle et aggrave les tensions régionales. Les répressions gouvernementales envers les militants de la société civile et les opposants politiques ont également été dénoncées par des groupes internationaux de défense des droits, ainsi que par le Parlement européen, qui a remis en question la compatibilité de telles actions avec l'accueil d'un événement international axé sur le climat.
Les négociations de la COP29 portent notamment sur l'augmentation de l'objectif de financement annuel de 100 milliards de dollars pour soutenir la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement. Les critiques formulées par Greta Thunberg et d'autres défenseurs de l'environnement et des droits humains soulèvent des questions importantes quant à la légitimité et l'intégrité des engagements pris dans de tels forums internationaux.
