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Felicity Jones nommée à l'Oscar pour «The Brutalist» en salle le 5 février 2025


L'actrice incarne une femme rebelle dans ce film en lice pour dix statuettes. Elle y joue Erzsébet, épouse d'un architecte rescapé de la Shoah.

Felicity Jones nommée à l'Oscar pour «The Brutalist» en salle le 5 février 2025

Felicity Jones, l'actrice anglaise nommée à l'Oscar pour son rôle dans le film «The Brutalist», est connue pour ses interprétations de femmes d’exception. Le film, qui sort en salle le 5 février 2025, met en lumière son talent pour incarner des personnages à la fibre rebelle, comme elle l'a déjà fait dans «Une merveilleuse histoire du temps» et «Rogue One: A Star Wars Story».

Felicity Jones, avocate des femmes d’exception

Felicity Jones a un penchant pour les rôles de femmes à poigne: épouse combative de Stephen Hawking dans «Une merveilleuse histoire du temps», guerrière rebelle de «Rogue One: A Star Wars Story» ou avocate idéaliste qui finira par siéger à la Cour suprême dans «Une femme d’exception». L’Anglaise est nommée à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour «The Brutalist», un film en lice pour dix statuettes, en salle le 5 février 2025. Dans cette odyssée épique sur un architecte juif hongrois rescapé de la Shoah qui tente de reconstruire sa vie aux USA après la Seconde Guerre mondiale, elle n’apparaît que dans la deuxième partie du film-fleuve, mais crève l’écran. La jeune quadra joue Erzsébet, épouse du héros, László Toth (Adrien Brody), qu’elle retrouve après une longue séparation forcée.

Un rôle émouvant et complexe

«J’ai été terriblement émue par cette femme qui n’a peur de rien, confie la comédienne. Quand on la rencontre dans l’histoire, on voit qu’elle a enduré des traumatismes inouïs. Elle a survécu aux camps de concentration, comme son mari, mais dans un autre camp que lui.» Erzsébet est atteinte d’ostéoporose, une conséquence de la malnutrition dont elle a souffert, et se déplace en chaise roulante. Malgré sa santé fragile, elle est une femme cultivée et pleine d’esprit qui charme même le riche et arrogant tycoon Harrison Lee Van Buren (Guy Pearce), un client de son époux dont elle se méfie.

Une intuition infaillible

«Elle a une formidable intuition. Après tout ce qu’elle a enduré, elle connaît bien la nature humaine et n’attend pas grand-chose des gens. Dès sa première rencontre avec Van Buren, elle sent qu’il est dangereux» observe l’actrice. En effet, le sinistre magnat va commettre un acte ignoble signifiant son mépris pour l’immigré juif. Et Erzsébet va débarquer chez lui en marchant avec un déambulateur pour lui demander des comptes dans une scène choquante.

Une actrice attirée par les rôles de rebelles

«Je semble attirée par des personnages féroces, des femmes qui luttent contre l’ordre établi. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose qui m’intéresse chez la laissée-pour-compte, celle qui se bat pour défendre ses convictions profondes.» Pas de doute, la Force est avec Felicity Jones.

Felicity Jones continue de briller dans des rôles qui mettent en avant des femmes fortes et déterminées. Son interprétation dans «The Brutalist» ne fait pas exception et promet de captiver les spectateurs dès sa sortie en salle.