Près de deux décennies après le succès retentissant de "Gladiator", le réalisateur visionnaire Ridley Scott fait renaître l'esprit de l'épopée dans "Gladiator 2". Au cœur de ce nouvel opus, Paul Mescal relève le défi de succéder à Russell Crowe dans le rôle du combattant de l'arène. Connue pour son exigence, la collaboration avec Scott est une aventure que Mescal a embrassée avec ferveur, acceptant sacrifices et transformations pour s'immerger totalement dans cet univers antique.
À travers une interview exclusive au sein des studios Paramount de Los Angeles, Mescal se confie sur son expérience, révélant les coulisses de la préparation pour ce rôle marquant et son interaction avec un réalisateur iconique. L'acteur irlandais, célèbre pour son rôle dans la série "Normal People", partage également sa vision de la suite tant attendue et sa transformation physique qui suscite déjà de vifs échos sur la toile.
Rien n’était trop difficile pour travailler avec Ridley Scott
Accepter un rôle légendaire
Lorsqu'on demande à Mescal si l'héritage du film original a pesé dans sa décision, sa réponse est catégorique. Pour lui, l'opportunité de travailler sous la direction de Ridley Scott surpassait toute hésitation. Conscient de la stature mythique de "Gladiator" dans le paysage cinématographique, Mescal aborde le rôle de Lucius avec un mélange de respect pour l'œuvre originelle et une passion pour relever ce nouveau défi.
L'intrigue de "Gladiator 2"
Le récit de "Gladiator 2" prend racine dans l'histoire de Lucius, le fils de Lucilla, à qui Russell Crowe, dans le rôle de Maximus, avait autrefois donné l'espoir d'un avenir. Mescal décrit le démarrage épique du film avec une scène d'invasion militaire en Numidie, l'actuelle Afrique du Nord, qui conduit Lucius, devenu jeune adulte, à être capturé et contraint au combat dans l'arène romaine. Ce voyage périlleux est l'épine dorsale narrative du nouveau chapitre de la saga.
La transformation de Paul Mescal
La préparation pour devenir un gladiateur authentique nécessitait une métamorphose corporelle significative. Mescal raconte avec humour son engagement dans l'entraînement physique intensif, reconnaissant que sa stature pré-"Gladiator 2" n'aurait pas fait honneur au rôle de Lucius. Non seulement a-t-il dû conditionner son corps, mais il a également dû forger une résilience mentale pour incarner un personnage en lutte constante pour sa survie.
Le "sacrifice ultime" refusé
Interrogé sur les sacrifices faits pour le film, Paul Mescal mentionne les nombreux défis, de la musculation aux chorégraphies de combat, qu'il a abordés avec détermination. Cependant, il avoue qu'il y avait une limite à ses concessions : arrêter de fumer aurait été le "sacrifice ultime" qu'il n'était pas prêt à faire, soulignant son besoin de détente après le travail, malgré l'admission que c'est son vice personnel.
Les leçons de Ridley Scott
Travailler avec un réalisateur de la stature de Ridley Scott s'est avéré être une leçon de confiance et de professionnalisme pour Mescal. Il relate un moment marquant lors du premier jour de tournage, où Scott lui a fermement rappelé l'importance de la conviction et de la performance sans place pour le doute. Cette interaction a eu un impact profond sur l'acteur, gravant dans son esprit l'importance de l'assurance et de la présence sur le plateau.
Connexion avec Russell Crowe
Enfin, à propos d'un éventuel échange avec Russell Crowe, Mescal révèle qu'il n'a pas cherché à entrer en contact avec son prédécesseur, choisissant plutôt de se concentrer sur la vision et les directives de Ridley Scott pour façonner sa propre interprétation du personnage de Lucius.
