Donald Trump a mis fin au suspense: non, il n'obligera pas le prince Harry à quitter les États-Unis. Le président américain laissait pourtant planer le doute depuis plusieurs mois. Il a finalement décidé de se montrer clément, non sans alimenter au passage la rumeur voulant que le mariage des Sussex batte sérieusement de l'aile: «Je ne veux pas faire ça. Je vais le laisser tranquille. Il a assez de problèmes avec sa femme. Elle est horrible», a déclaré le républicain au «New York Post», ce week-end. Voilà qui est dit.
Cette décision constitue assurément une amère déception pour Heritage Foundation. En 2023, cette association conservatrice avait intenté une action en justice contre le département américain de la Sécurité intérieure pour obtenir gain de cause dans cette affaire. Le think tank voulait savoir pourquoi un visa avait été accordé au prince Harry alors qu'il avait reconnu, dans son livre «Le Suppléant», avoir consommé de la drogue aux États-Unis. Un délit qui aurait, en principe, dû l'empêcher d'obtenir ce fameux visa.
La décision de Donald Trump
Les déclarations de Trump sur Harry et Meghan
Alors, Harry a-t-il menti dans le questionnaire qu'il a dû remplir pour entrer dans le pays de sa chère et tendre? Le gouvernement Biden refusant de rendre public ce document, Heritage Foundation avait repris espoir avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Lors de sa campagne présidentielle, le républicain a en effet rappelé tout le mal qu'il pensait des Sussex et reproché à l'administration démocrate d'avoir été trop conciliante en accordant ce visa au prince Harry. «Je ne le protégerais pas (si j'étais au pouvoir). Il a trahi la reine. C'est impardonnable. Il serait seul si cela ne dépendait que de moi», avait-il déclaré en février 2024.
Donald Trump n'a donc pas mis sa menace à exécution. Au fond, le président américain ne porte pas Harry dans son cœur, mais ne nourrit pas de profonde hostilité à son égard. Il ne rate cependant pas une occasion de s'en prendre à son épouse, Meghan: «Je ne suis pas fan. Je ne l’ai jamais été. Je pense qu’elle s’est horriblement servie de Harry et qu’un jour, il le regrettera. Je pense que cela a détruit sa relation avec sa famille et que cela a fait du mal à la reine», avait-il par exemple déclaré en 2021 face au politicien britannique Nigel Farage.
Un an plus tard, le milliardaire en avait rajouté une couche, cette fois-ci face au journaliste et animateur Piers Morgan, estimant que le mariage de Harry et Meghan était «une bombe à retardement». «Harry se fait fouetter comme personne. Je ne suis pas fan de Meghan. Je n'ai l'ai jamais été, depuis le début. Je pense qu'elle mène Harry par le bout du nez», avait-il lâché.
Les réactions de Heritage Foundation
Heritage Foundation, qui avait intenté une action en justice pour obtenir des réponses sur le visa de Harry, se retrouve donc sans réponse claire. L'association conservatrice avait espéré que l'administration Trump serait plus transparente sur cette question, mais il semble que le président ait choisi de ne pas s'impliquer davantage dans cette affaire.
En résumé, bien que Donald Trump ait souvent exprimé son mécontentement envers les Sussex, il a décidé de ne pas poursuivre l'affaire du visa de Harry. Cette décision laisse de nombreuses questions sans réponse, notamment concernant la véracité des déclarations de Harry dans son questionnaire de visa. Pour l'instant, le prince Harry et Meghan Markle peuvent continuer à résider aux États-Unis sans craindre une expulsion imminente.
Les implications pour le prince Harry
Pour le prince Harry, cette décision signifie qu'il peut continuer à vivre aux États-Unis sans craindre une expulsion. Cependant, les déclarations de Trump sur son mariage et sa relation avec Meghan ajoutent une couche supplémentaire de tension à une situation déjà complexe. Les critiques de Trump envers Meghan Markle sont bien connues, et ses commentaires récents ne font que renforcer l'idée qu'il n'est pas un fan du couple.
En fin de compte, la décision de Donald Trump de ne pas expulser Harry montre que, malgré ses opinions tranchées, il préfère éviter de créer un conflit diplomatique majeur. Cependant, ses déclarations continuent de nourrir les spéculations sur l'avenir du couple Sussex et leur relation avec la famille royale britannique.
