Des révélations troublantes viennent secouer l'image de la prestigieuse enseigne Harrods. Plusieurs anciennes employées ont accusé Salah Fayed, ancien copropriétaire du grand magasin londonien et frère de l'ex-magnat Mohamed Al-Fayed, de les avoir violées. Ces témoignages font écho à une série d'allégations qui semblent révéler un sombre passé associé à la famille Fayed.
Dans un entretien récent avec la BBC, trois femmes ont bravé le silence pour partager leurs expériences douloureuses, évoquant des faits qui se seraient produits entre 1989 et 1997. L'actuelle direction d'Harrods exprime son soutien envers ces femmes et encourage les victimes à se manifester pour obtenir justice et réparation.
Accusations de viols chez Harrods : le frère de Mohamed Al-Fayed mis en cause
Témoignages glaçants d'anciennes salariées
Les accusations portées à l'encontre de Salah Fayed, qui est décédé en 2010, ont été formulées par trois anciennes employées du célèbre grand magasin. Elles décrivent des actes qui auraient été perpétrés dans divers lieux, notamment à Londres, dans le sud de la France et à Monaco. L'une d'elles, s'exprimant à visage découvert, est connue sous le prénom d'Helen. Elle raconte avoir été victime de Mohamed Al-Fayed lui-même avant d'être transférée au service de son frère Salah, où elle aurait subi d'autres sévices.
La position de la police et la réaction d'Harrods
La police de Londres a officiellement reconnu être informée des allégations visant Salah Fayed. Dans une démarche de transparence et de rigueur, le commandant Stephen Clayman a souligné l'engagement des forces de l'ordre à examiner toutes les nouvelles informations et à poursuivre les investigations nécessaires. De son côté, la direction actuelle de Harrods assure prendre ces accusations au sérieux, proposant son aide et son appui aux victimes.
Un appel à la justice et au soutien
L'entreprise appelle les victimes à se manifester pour demander un dédommagement et pour bénéficier du soutien nécessaire. Le groupe souhaite que ces femmes explorent toutes les voies possibles pour obtenir justice, que ce soit à travers Harrods, la police ou en engageant des actions contre la famille Fayed.
Un contexte plus large d'abus présumés
Un article du New York Times a récemment mis en lumière le témoignage d'une autre victime, qui accuse un autre frère de Mohamed Al-Fayed, Ali, d'avoir été au courant des agissements de son aîné. Par ailleurs, le groupe "Justice for Harrods Survivors" a indiqué être en contact avec plus de 420 personnes, entre victimes et témoins, concernant des faits liés non seulement à Harrods, mais aussi à d'autres propriétés liées aux Fayed, comme le club de football Fulham et l'hôtel Ritz à Paris.