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Le taux de fécondité en UE chute à 1,38 en 2023, la Suisse à 1,33


La baisse du taux de fécondité en Europe pose des défis démographiques majeurs. L'UE enregistre 3,67 millions de naissances en 2023, une baisse de 5,4% par rapport à 2022.

Le taux de fécondité en UE chute à 1,38 en 2023, la Suisse à 1,33

Le taux de fécondité dans l'Union européenne a chuté à 1,38 naissance vivante par femme en 2023, selon les dernières données publiées par Eurostat. Ce chiffre est bien en deçà du taux idéal de 2,1 enfants par femme, nécessaire pour assurer le renouvellement des générations sans compter sur l'immigration. La Suisse, quant à elle, affiche un taux de fécondité encore plus bas, à 1,33, ce qui la place parmi les pays les moins féconds du continent.

En 2023, l’Union européenne a enregistré la naissance de 3,67 millions de bébés, soit une baisse de 5,4% par rapport à l’année précédente. Ce recul est le plus important depuis 1961, selon Eurostat. Le taux de fécondité a chuté à 1,38 naissance vivante par femme en 2023, contre 1,46 l’année précédente.

La France, un des pays les plus féconds de l'UE

Malgré cette tendance à la baisse, la France reste l’un des pays les plus féconds de l’Union européenne, avec un taux de fécondité à 1,66. Elle est seulement dépassée par la Bulgarie (1,81) et se situe juste devant la Hongrie (1,55). Parmi les grands pays, la Pologne (1,2), l’Italie (1,21) et l’Allemagne (1,39) sont encore plus éloignés du taux de 2,1 enfants par femme nécessaire pour assurer le renouvellement des générations.

Les pays avec les taux de fécondité les plus bas

La Suisse affiche un taux de fécondité à 1,33, ce qui la place parmi les pays les moins féconds du continent. Malte (1,06), l’Espagne (1,12) et la Lituanie (1,18) sont les pays avec les taux de fécondité les plus bas en Europe. Aux portes de l’UE, la Turquie fait à peine mieux avec 1,51 enfant par femme.

L'âge moyen à la naissance du premier enfant

Dans l’Union européenne, les femmes ont leurs enfants de plus en plus tard. L’âge moyen à la naissance du premier enfant est passé de 28,8 ans en 2013 à 29,8 ans en 2023. Cette tendance à reporter l'âge de la maternité peut avoir des implications importantes sur la démographie et l'économie des pays concernés.

Les défis démographiques

La baisse du taux de fécondité pose des défis démographiques majeurs pour l'Union européenne et la Suisse. Un taux de fécondité inférieur à 2,1 enfants par femme signifie que la population ne se renouvelle pas naturellement, ce qui peut entraîner des problèmes de vieillissement de la population, de pression sur les systèmes de retraite et de besoin accru en main-d'œuvre immigrée.

Pour faire face à ces défis, les gouvernements doivent envisager des politiques visant à encourager la natalité, telles que des congés parentaux plus généreux, des subventions pour les familles et des mesures de soutien à l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

En conclusion, la baisse du taux de fécondité en Europe et en Suisse soulève des questions cruciales sur l'avenir démographique et économique de ces régions. Des actions concertées seront nécessaires pour inverser cette tendance et assurer un avenir durable pour les générations futures.