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Sidérurgie Suisse: Pas de Subventions, dit Parmelin


Guy Parmelin refuse des aides étatiques pour les aciéries, soulignant des défis structurels et privilégiant d'autres soutiens.

Sidérurgie Suisse: Pas de Subventions, dit Parmelin

La sidérurgie suisse traverse une période de turbulences avec la menace de licenciements massifs dans ses deux dernières aciéries. Face à cette situation précaire, la question d'une intervention financière de l'État a été soulevée. Cependant, Guy Parmelin, le Conseiller fédéral en charge de l'Économie, a clairement exprimé son refus de subvenir aux besoins du secteur par des subventions exceptionnelles.

Dans une récente interview, Guy Parmelin a souligné les défis structurels auxquels la sidérurgie est confrontée, non seulement en Suisse mais aussi à l'échelle européenne. Il a insisté sur le fait que le Conseil fédéral ne peut pas empêcher un changement structurel avec des aides financières et a mis en avant d'autres stratégies pour soutenir l'économie dans son ensemble.

Le Refus des Subventions pour les Aciéries Suisses

Contexte de la Crise Sidérurgique

Les industries de l'acier suisses sont en état d'alerte depuis les récentes annonces de licenciements. Stahl Gerlafingen et Swiss Steel Group ont révélé leurs intentions de réduire considérablement leurs effectifs. Ces annonces sont le symptôme d'une crise plus large qui touche le secteur de la sidérurgie en Suisse et dans toute l'Europe.

La Position de Guy Parmelin

Confronté à cette situation, Guy Parmelin a rejeté l'idée que des subventions pourraient être la solution. Il justifie sa position en indiquant que des subventions n'ont pas empêché les fermetures d'usines et les suppressions d'emplois dans d'autres pays européens. L'approche du Conseil fédéral se veut donc pragmatique, en se focalisant sur les capacités actuelles de l'État sans s'engager dans des mesures perçues comme insoutenables.

Alternatives aux Subventions

Malgré son opposition aux aides directes, Guy Parmelin mentionne que le Conseil fédéral n'est pas inactif. Il cite l'exemple du chômage partiel comme outil légal déjà en usage pour aider les travailleurs touchés. De plus, il a souligné l'importance des discussions continues avec les dirigeants des aciéries pour trouver des solutions viables et a rappelé les initiatives du Conseil fédéral pour soutenir l'économie, telles que les programmes visant à encourager la décarbonisation.

Conséquences d'une Aide Exceptionnelle

Une aide exceptionnelle pour les aciéries soulève des préoccupations quant à la création d'un précédent. Guy Parmelin s'interroge sur les implications à long terme d'un tel geste gouvernemental, s'inquiétant des demandes potentielles d'autres secteurs en difficulté. La prudence est donc de mise pour éviter de s'engager dans une voie où l'État deviendrait le sauveur de dernière minute de secteurs économiques spécifiques.

Implications pour l'Avenir

La décision du Conseil fédéral de ne pas accorder de subventions exceptionnelles aux aciéries suisses est un signal fort de la direction que prendra la politique économique du pays. Ce refus met en lumière la nécessité pour les industries de s'adapter aux changements structurels et de rechercher des solutions innovantes et durables pour assurer leur survie sur le marché mondial.