La capitale indienne New Delhi est confrontée à une crise sanitaire majeure suite à des niveaux de pollution atmosphérique alarmants. Ces niveaux ont récemment surpassé de plus de 60 fois les limites considérées comme sûres par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En réponse, les autorités ont déclenché le niveau 4 de leur plan d'alerte afin de combattre cette menace invisible mais potentiellement mortelle.
Les mesures prises par la société IQAir ont révélé que la concentration de microparticules PM2.5, particulièrement nocives pour la santé humaine, a atteint des sommets inquiétants. Face à cette urgence, la ville a pris des mesures drastiques, affectant la vie quotidienne de ses 30 millions d'habitants. L'impact de la pollution sur la santé publique est désormais une préoccupation de premier plan pour la métropole.
Écoles fermées à New Delhi
État de la pollution et mesures immédiates
Dans une tentative de contrôler la situation, les autorités de New Delhi ont instauré des restrictions sévères. La fermeture des écoles, l'encouragement au télétravail et l'intensification des restrictions de circulation visent à réduire l'exposition des citoyens aux conditions atmosphériques dangereuses. Non seulement les écoles restent fermées, mais aussi les chantiers de construction sont suspendus, et une limitation est imposée sur les véhicules lourds et les plus polluants.
Impact sur la santé et la société
La pollution de l'air à New Delhi a des conséquences graves sur la santé des résidents, comme le soulignent les données de l'OMS. Selon les recherches, elle est responsable de maladies cardiovasculaires, respiratoires et de cancers du poumon. Une récente étude a révélé qu'elle contribue à environ 11,5% de la mortalité dans la ville, ce qui équivaut à 12'000 décès par an. Le fardeau de la pollution est particulièrement lourd pour les populations économiquement défavorisées qui ne peuvent pas se permettre des dispositifs tels que des purificateurs d'air et qui vivent dans des conditions précaires.
Réactions et critiques des mesures prises
Malgré les mesures prises par les autorités locales, beaucoup les considèrent comme insuffisantes. Les initiatives telles que l'incitation à éteindre les moteurs aux feux rouges ou l'utilisation de drones pour disperser de l'eau sur des zones polluées sont qualifiées de « mesurettes » par les ONG de défense de l'environnement. Ces organisations plaident pour des actions plus radicales qui ciblent la réduction des émissions à la source. Le ressenti de la population est mitigé, car si certains sont contraints de continuer leur vie quotidienne malgré la pollution, d'autres, mieux lotis, peuvent se permettre de rester à l'abri.
- Activation du niveau 4 du plan d'alerte
- Fermeture des écoles et chantiers de construction
- Limitation stricte de la circulation automobile
- Recommandation de télétravail pour réduire l'exposition
- Insuffisance des mesures selon les critiques