José Mourinho, entraîneur du club turc de Fenerbahçe, a agrippé le visage de l'entraîneur du club rival de Galatasaray après un derby perdu à domicile en quarts de finale de la Coupe de Turquie (1-2), mercredi soir. Ce geste a suscité une vive polémique et a mis en lumière les tensions entre les deux clubs rivaux.
José Mourinho au cœur d'une nouvelle controverse
Au coup de sifflet final, le Portugais a rattrapé Okan Buruk - le technicien adverse - avant de lui serrer brièvement le nez. L'entraîneur turc s'est aussitôt écroulé sur le terrain, selon des images diffusées par des médias turcs. Ce geste a immédiatement attiré l'attention et a déclenché une nouvelle vague de critiques à l'encontre de Mourinho.
Un geste inattendu et provocateur
Le geste de Mourinho a été perçu comme une provocation délibérée, ajoutant de l'huile sur le feu d'une rivalité déjà intense entre Fenerbahçe et Galatasaray. Les dirigeants de Fenerbahçe - actuel 2e du championnat de Turquie - vouent une haine profonde à Galatasaray, leader et double champion en titre.
Des antécédents de tensions
Le Portugais, arrivé l'été dernier en Turquie, avait écopé fin février de quatre matches de suspension et d'une amende pour des propos tenus à l'issue d'un match de championnat face à Galatasaray. L'ancien entraîneur de Chelsea, du Real Madrid et de Manchester United avait accusé le quatrième arbitre de la rencontre - et à travers lui l'ensemble des arbitres turcs - de partialité, et affirmé que le banc de Galatasaray avait «sauté comme des singes» en réaction à une décision arbitrale. Ces déclarations lui avaient valu des accusations de racisme de la part de Galatasaray, ce qu'il réfute.
Une première polémique en février
Les tensions entre Mourinho et Galatasaray ne datent pas d'hier. En février, ses déclarations controversées avaient déjà créé une première polémique. Voici un rappel des événements :
- Mourinho avait accusé les arbitres turcs de partialité.
- Il avait comparé les réactions du banc de Galatasaray à celles de singes, ce qui lui avait valu des accusations de racisme.
- Ces déclarations lui avaient valu une suspension de quatre matches et une amende.
Cette nouvelle altercation avec Okan Buruk ne fait qu'ajouter à la liste des incidents controversés impliquant Mourinho. Les réactions à ce geste continueront probablement de alimenter les débats et les tensions entre les deux clubs rivaux.