Logo webradio media

Violence au Mexique : Familles et policiers tués


Acapulco et Puebla frappés par des crimes violents, exacerbant l'insécurité nationale et la lutte contre les cartels.

Violence au Mexique : Familles et policiers tués

Le Mexique a été une fois de plus le théâtre d'actes de violence extrêmes qui ont endeuillé le pays et souligné l'impunité persistante face aux crimes organisés. Dans la ville touristique d'Acapulco, un drame familial a eu lieu lorsque cinq membres d'une même famille ont été sauvagement assassinés par un commando armé. Pendant ce temps, dans la province centrale de Puebla, la violence n'a pas épargné l'enceinte d'un hôpital où un patient déjà blessé a été exécuté, entraînant également la mort de deux policiers.

Ces tragédies s'inscrivent dans une série d'incidents violents qui reflètent la situation sécuritaire précaire au Mexique, où les affrontements entre les gangs et les cartels de la drogue continuent de provoquer des pertes en vies humaines et d'instiller un climat de peur parmi les citoyens. L'État de Guerrero, en particulier, est devenu un symbole de ces luttes de pouvoir meurtrières et de l'incapacité des autorités à y mettre fin.

Une semaine sanglante au Mexique : Familles et forces de l'ordre sous le feu des cartels

Massacre en banlieue d'Acapulco

Un lundi matin tragique a vu la perte de cinq vies dans un domicile de la banlieue d'Acapulco, où un commando armé a fait irruption, tuant cinq personnes et en blessant deux autres. Le parquet général de l'État du Guerrero a rapidement ouvert une enquête, bien que la plupart des homicides dans la région demeurent impunis. L'État est tristement célèbre pour être le théâtre d'affrontements violents entre bandes criminelles qui se disputent avec acharnement le contrôle du trafic de drogue et des routes stratégiques.

Une série noire pour le Guerrero

L'annonce de cette tuerie familiale intervient après la publication des avis de recherche de 14 personnes disparues dans la région. De plus, le maire de Chilpancingo, Alejandro Arcos, a été décapité peu après son investiture, témoignant de l'audace et de la cruauté des cartels locaux dans leur affrontement sans merci pour le pouvoir.

Exécution brutale à l'hôpital d'Atlixco

La violence a franchi les portes de l'hôpital d'Atlixco dans la province de Puebla, où un patient blessé par balle et admis la veille a été achevé de dix balles par des hommes armés. Deux policiers, répondant à l'appel d'urgence, ont été pris pour cibles et ont perdu la vie sur les lieux. Le secrétaire à la Sécurité de l'État de Puebla, Daniel Ivan Cruz, a souligné que les enquêteurs examinent actuellement si la victime était impliquée dans des activités illégales, recherchant un lien potentiel avec les trafics criminels de la région.

Un contexte de fête maculé de sang

Ironiquement, ces actes de violence se sont produits alors qu'Atlixco accueillait des milliers de visiteurs pour la fête des morts, une célébration traditionnelle mexicaine. Cela rappelle l'épisode tragique de mars 2022, lorsqu'une autre famille de dix personnes a été exécutée dans cette même ville, les autorités évoquant un règlement de compte entre groupes criminels.