Championnes olympiques et championnes du monde en titre avec le Canada, Marie-Philip Poulin et Laura Stacey sont également coéquipières en club avec Montréal Victoire (PWHL). Mais leur complicité dépasse cette réussite sportive, puisque la Québécoise de 34 ans et l’Ontarienne de 30 ans possèdent la particularité de s’être mariées en septembre dernier.
Généralement très discrètes sur leur vie de famille, les deux hockeyeuses ont pourtant posté des photos de leur mariage avec ce commentaire de Marie-Philip Poulin: «Quatre mois plus tard, je n'ai pas cessé de sourire.»
Sur le site internet de RDS, les deux conjointes ont évoqué leur vie, sur et en dehors de la glace. «On est tellement concentrées sur le hockey et à ne rien laisser paraitre... Mais c'est aussi important d'assumer qui nous sommes. On a profité du mariage pour s'afficher, mais quand le hockey reprend, notre couple retourne dans sa bulle et dans son propre petit monde», a commenté Laura Stacey.
Des coéquipières comme toutes les autres
Sur la glace, des professionnelles avant tout
Durant la saison, les deux hockeyeuses se comportent comme deux coéquipières lambda. Elles n'ont pas de place à côté dans le vestiaire ou dans le bus qui les amène aux matches. Elles poussent le détail jusqu'à ne pas partager la même chambre lorsque l'équipe dispute une série de rencontres à l'extérieur.
Sur la glace, donc au travail, Poulin est la «cheffe» de Stacey, puisque c'est la capitaine de Montréal Victoire. «Elle ne se gêne absolument pas de me dire quand je fais une erreur sur la glace. C'est bon pour nous, c'est ce qui fait qu'on s'améliore.»
Un soutien mutuel constant
La gardienne de la formation Montréalaise, Ann-Renée Desbiens, a été aux premières loges pour suivre l'évolution de ses deux amies: «Ce sont deux femmes qui sont devenues meilleures en étant ensemble. Tu les vois tous les jours se supporter, s'encourager, mais aussi se mettre au défi! Mais chacune est la plus grande supportrice de l'autre.»
Trouver la limite entre vie privée et hockey
Marie-Philip Poulin et Laura Stacey ont dû se fixer des règles très strictes afin de ne pas parler de leur passion 24 heures sur 24. Une fois à la maison, plus un mot concernant le hockey. «Nous utilisons la voiture pour revenir de la patinoire. Et parfois nous sommes obligées de faire de nombreux détours pour débriefer. Parce qu'une fois le porte de notre domicile franchie, c'est terminé», explique Marie-Philip Poulin. Enfin presque fini. Elles regardent tout de même les highlights de leurs matches à la télévision. Et là, les commentaires fusent.
Leur histoire est un bel exemple de complicité et de professionnalisme, où elles parviennent à équilibrer leur vie de couple et leur carrière sportive avec brio.