Le vice-président américain JD Vance a récemment exhorté les Européens à devenir «un peu plus indépendants» et à ne pas toujours dépendre des États-Unis pour leur sécurité. Dans un entretien au site d’information UnHerd, il a souligné que l’Europe, bien que considérée comme un allié, ne peut pas rester un «vassal permanent» des États-Unis.
JD Vance a déclaré que les États-Unis souhaitent une alliance où les Européens seront plus autonomes, tant en matière de sécurité que de commerce. «Ce n’est pas bon pour l’Europe, et ce n’est pas dans l’intérêt de l’Amérique, que l’Europe soit un vassal permanent des États-Unis en termes de sécurité», a-t-il insisté.
Les Critiques de l'Administration Trump envers l'Europe
Défense et Sécurité
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a souvent critiqué les Européens pour leur manque de dépenses en matière de défense. Il a vivement critiqué l’Union européenne, l’accusant de mener une politique commerciale inéquitable envers les États-Unis. Son vice-président, JD Vance, a lui aussi multiplié les critiques contre les dirigeants européens.
Dans son discours de Munich en février dernier, JD Vance a estimé que les dirigeants européens ne luttaient pas suffisamment contre l’immigration et que la liberté d’expression était menacée en Europe. «La réalité est que – c’est brutal à dire mais c’est vrai – toute l’infrastructure de sécurité européenne a été, depuis ma naissance, subventionnée par les États-Unis d’Amérique», a-t-il dénoncé.
Capacités Militaires des États Européens
JD Vance a également souligné que, à l’exception de la France, du Royaume-Uni et de la Pologne, la plupart des États européens ne disposent pas d’une armée capable d’assurer une défense raisonnable. Début mars, il avait choqué les Européens en affirmant que pour l’Ukraine, conclure un accord économique avec les États-Unis serait «une meilleure garantie de sécurité que 20'000 soldats d’un pays quelconque qui n’a pas mené de guerre depuis 30 ou 40 ans».
Relations Économiques et Commerciales
Le vice-président a insisté sur le fait qu’une Europe plus indépendante ne serait pas nécessairement une mauvaise chose pour les États-Unis. Il a estimé que par le passé, une Europe plus forte aurait pu éviter «le désastre stratégique» de la guerre lancée en Irak en 2003 par une coalition menée par les États-Unis.
Évoquant les négociations entre Londres et Washington pour conclure un accord économique bilatéral, JD Vance a estimé qu’elles avaient «de bonnes chances» d’aboutir à un «excellent accord qui soit dans le meilleur intérêt des deux pays».
Points Clés des Critiques Américaines
- Dépendance excessive de l’Europe envers les États-Unis pour la sécurité
- Manque de dépenses européennes pour la défense
- Politique commerciale inéquitable de l’Union européenne
- Faible capacité militaire de la plupart des États européens
- Nécessité pour l’Europe de devenir plus indépendante
En conclusion, les déclarations de JD Vance mettent en lumière les tensions sous-jacentes entre les États-Unis et l’Europe en matière de sécurité et de commerce. Les appels à une plus grande indépendance européenne reflètent une volonté américaine de rééquilibrer les relations transatlantiques.