Une émotion palpable flottait dans l'air de Malaga ce mardi soir, où une Suissesse a vécu un moment historique du tennis mondial. Galina Arnaud-Kostadinova, fervente admiratrice de Rafael Nadal, a partagé le souffle coupé et les larmes des 11'000 spectateurs présents pour assister à la dernière danse du Majorquin sur le court. Retour sur une soirée d'adieux qui restera à jamais gravée dans le cœur des fans de tennis.
De retour à Genève, Galina, encore sous le coup de l'émotion, nous partage son expérience intime et poignante. Entre admiration et mélancolie, elle raconte comment elle a vécu ces instants, témoignant de la fin d'une ère pour le tennis professionnel et pour elle-même en tant que fan inébranlable de Nadal.
Cette Suissesse a vécu la dernière de Nadal de l'intérieur
Un adieu inattendu
Galina Arnaud-Kostadinova avait tout prévu pour vivre pleinement ce qui, sans qu'elle ne le sache, serait la dernière apparition de Rafael Nadal en tant que joueur professionnel. Après un aller-retour express à Malaga, la Suissesse de 45 ans est rentrée chez elle, emportant avec elle le poids d'un adieu qu'elle n'avait pas anticipé. Nadal, âgé de 38 ans, a été éliminé avec l'équipe espagnole par les Pays-Bas, un scénario qui s'est avéré être son ultime coup de raquette en compétition.
Une fan depuis les premières heures
Depuis le Parc des Bastions, Galina revient sur son parcours de supportrice dévouée. Depuis 2008, elle a vu Rafa jouer une trentaine de fois, principalement à Roland-Garros et à Monte-Carlo. Lorsque l'annonce de sa fin de carrière a été faite le 10 octobre, elle n'a pas hésité une seconde : «J'ai reçu une alerte sur mon téléphone et j'ai acheté mes tickets dans les deux minutes», explique-t-elle avec un sourire nostalgique.
Les billets de la fin de semaine mis en vente
La retraite de Nadal a conduit Galina à prendre une décision pragmatique, bien qu'émotionnellement difficile : elle a mis en vente ses places pour les journées de vendredi et dimanche. Bien qu'elle puisse subir une perte financière, elle ne nourrit aucun regret. «Il a tout donné», dit-elle, admirative de la sérénité avec laquelle Nadal a accepté le tournant de sa carrière. Le langage corporel du champion n'était plus celui du guerrier des jours de gloire, mais celui d'un homme en paix avec sa décision.
Une cérémonie émouvante et une attente vaine
Galina a assisté, les larmes aux yeux, à la cérémonie d'adieu pour l'homme aux 22 titres du Grand Chelem. Elle a attendu son idole jusqu'au milieu de la nuit à la sortie du complexe sportif, espérant un dernier échange, une dernière connexion avec le joueur qui l'a tant inspirée. Malgré l'absence de rencontre, elle chérit les souvenirs accumulés au fil des ans, affirmant que ces moments vécus valent bien plus que tout objet matériel.